Pour une écriture scientifique respectueuse des principes de la paternité intellectuelle
Droit et déontologie
DOI :
https://doi.org/10.56240/irafpa.cm.v1n1/durMots-clés :
propriété intellectuelle, paternité intellectuelle, plagiat, contrefaçon, recherche, droit, déontologie académiqueRésumé
Avec le développement de logiciels d’IA imitant des textes produits par une intelligence humaine, l’édition scientifique risque d’être inondée de textes “sans auteur”, ce qui alimentera encore le phénomène de l’hyper-publication. La science étant jusqu’à nouvel ordre une activité qui engage la responsabilité de personnes humaines, il importe d’avoir une compréhension précise de ce que signifie “être auteur”, avec ce que cela comporte de droits – se voir reconnaître la paternité de ses travaux – mais aussi de devoirs – assumer la responsabilité des contenus dont on se dit l’auteur, c’est-à-dire, aussi, respecter la paternité intellectuelle d’autrui. Considérant les méconduites qui lèsent la paternité intellectuelle d’autrui, la contribution vise à préciser les contours de la responsabilité de l’auteur. Chaque méconduite est soumise à l’éclairage croisé du droit d’auteur et de la déontologie académique : quelles pratiques d’écriture et de publication lèsent la paternité intellectuelle d’autrui ? comment le droit et la déontologie académique s’éclairent-ils mutuellement ?
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(c) Béatrice Durand, Marie-Avril Roux-Steinkühler, 2023
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