Les Cahiers de l’IRAFPA https://cahiers.irafpa.org/ <p>IRAFPA - <strong>Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques</strong></p> <p>La revue "Les Cahiers de l'IRAFPA" est éditée par le Pôle Publications de l’IRAFPA et a pour but de créer, diffuser et mettre en valeur des publications originales de l’Institut et de ses membres.</p> <p>L’Institut IRAFPA a été créé sous un statut d'association à but non lucratif, le 18 juin 2016, à Genève (Suisse). L’Association est indépendante et n’a aucune affiliation politique, ni religieuse.</p> <p>Site web : <a href="https://irafpa.org/">https://irafpa.org/</a></p> <p><a href="https://www.linkedin.com/company/irafpa/">Page LinkedIn</a></p> IRAFPA - Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques fr-CA Les Cahiers de l’IRAFPA 2813-7787 Editorial complet https://cahiers.irafpa.org/article/view/6875 <p>La question de l'intégrité académique et de ses implications éthiques, juridiques et stratégiques se trouve aujourd'hui au cœur des défis contemporains des institutions d'enseignement supérieur et de recherche. Ce numéro explore, à travers des perspectives variées, l'impact des nouvelles technologies, la pression croissante exercée sur les chercheurs, et les rôles de divers acteurs dans la préservation de l'intégrité intellectuelle et académique.</p> Paulo Peixoto (c) , 2024 https://creativecommons.org/licenses/by/4.0 2025-01-03 2025-01-03 2 1 10.56240/irafpa.cm.v2n1/edi La prédation des savoirs échappe au monde académique : trois cas de pratiques mercantiles https://cahiers.irafpa.org/article/view/6872 <p>La pression sur les chercheurs pour publier beaucoup d’articles, la possibilité de publier librement sans payement de la part du lecteur et un modèle économique nouveau (l’auteur devient le payeur) ont permis la prolifération de méconduites de la part des chercheurs, des rédacteurs de revues et des éditeurs. Nous décrivons trois cas&nbsp;: un vol d’article traduit et publié dans une autre langue, un expert piégé par une revue prédatrice, un expert naïf cautionnant une revue de complaisance. Nous avons besoin d’une information mieux faite sur ces dérives et d’une prise de conscience de la communauté scientifique. D’autres pratiques apparaissent, à savoir les moulins à articles (<em>paper mills</em>), sociétés commerciales qui produisent des manuscrits et proposent à des chercheurs de payer pour ajouter leur nom. La gestion des savoirs échappe au monde académique pour être laissée aux mains d’acteurs mercantiles. Les pratiques décrites nuisent à la crédibilité de la science par les chercheurs et le public. Les communautés scientifiques ne sont pas suffisamment vigilantes pour promouvoir des pratiques d’édition rigoureuses et éthiques.</p> Hervé Maisonneuve (c) , 2024 https://creativecommons.org/licenses/by/4.0 2024-12-31 2024-12-31 2 1 10.56240/irafpa.cm.v2n1/mai L’utilisation académique d’IA générative : vers une réponse juridique ou éthique ? https://cahiers.irafpa.org/article/view/6874 <p>Il n’est pas sûr que l’étudiant ou le chercheur, en incluant dans ses travaux un contenu généré par IA, porte atteinte ce faisant au droit d’un tiers. Une réponse académique semble toutefois nécessaire, car cette personne ne doit pas être étrangère à l’élaboration du contenu qu’elle présente comme sien, tant sur le fond que sur la forme. Quel peut être le fondement juridique d’une telle réponse ? Au-delà des qualifications traditionnelles (faute, fraude, contrefaçon), délicates à appliquer ici, l’impact du règlement européen sur l’intelligence artificielle, et plus particulièrement de la nouvelle obligation de transparence dans l’emploi d’IA générative qu’il vient consacrer, doit être étudié. Face aux incertitudes demeurant quant à l’applicabilité de cette nouvelle obligation, il peut apparaître utile, en parallèle, de préciser les usages académiques relatifs aux signatures de publication pour les adapter à l’emploi de ces outils, en amendant les règlements d’examen et chartes d’éthique et de déontologie. Une telle solution devrait s’accompagner de moyens techniques permettant d’identifier le recours à des IA. De plus, la réponse ne doit pas être trouvée dans le seul champ des sanctions potentielles, mais inclure une sensibilisation aux dangers, quant au fond, de l’emploi de ces outils, susceptibles d’être affectés par des biais et de générer des « hallucinations ». Une approche sous 4 angles complémentaires (juridique, technique, éthique et pédagogique) semble ainsi nécessaire pour répondre au défi de l’utilisation académique d’IA générative.</p> Alexandre Zollinger (c) , 2024 https://creativecommons.org/licenses/by/4.0 2024-12-31 2024-12-31 2 1 10.56240/irafpa.cm.v2n1/zol L’intégrité académique et ses enjeux stratégiques pour le continuum « Enseignement Supérieur – Recherche – Innovation » à l’heure des Gen-AI https://cahiers.irafpa.org/article/view/6842 <p>Dans le champ praxéologique de l’intelligence économique, l’intégrité académique n’est pas identifiée comme un enjeu majeur. Pourtant, en précisant le concept de continuum « Enseignement Supérieur - Recherche – Innovation » et en mettant ce dernier en relation avec les risques afférents à la fraude académique, nous pouvons mettre en évidence quatre enjeux stratégiques, s’inscrivant dans le champ de l’intelligence économique : la légitimité sociale, la confiance publique, le potentiel d’innovation et la fiabilité de la décision. Cela permet ensuite de mettre en évidence les conséquences de la fraude académique pour différents acteurs de ce continuum. Dès lors, il faut développer une vision extensive des enjeux de l’intégrité académique dans la société et renforcer ainsi la valeur d’une approche par la Responsabilité Sociétale Académique.</p> Ludovic Jeanne (c) , 2024 https://creativecommons.org/licenses/by/4.0 2024-12-31 2024-12-31 2 1 1 14 10.56240/irafpa.cm.v2n1/jea Définir et surtout décider les rôles des divers gardiens de l’intégrité académique https://cahiers.irafpa.org/article/view/7003 <p>Les responsabilités afférentes au maintien de l’intégrité académique reposent sur les épaules de plusieurs acteurs. Toutefois, en l’absence d’un cadre bien défini et clairement communiqué, ces acteurs peuvent se confondre sur les rôles de chacun et ainsi nuire à la culture d’intégrité académique de l’institution. Ainsi, par exemple, jusqu’où va la responsabilité des professeurs de préparer des évaluations à l’épreuve de la tricherie, et de déclarer les cas de tricherie ou de plagiat lorsqu’ils les détectent ou les soupçonnent ? Une communication claire des attentes à l’aide d’une politique institutionnelle et de sa mise en application est à l’avantage de tous les acteurs et renforce l’intégrité académique.</p> Nicholas Jobidon (c) , 2025 https://creativecommons.org/licenses/by/4.0 2024-12-31 2024-12-31 2 1 10.56240/irafpa.cm.v2n1/job